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Peut-on parler d’architecture queer sans réduire ce terme à une série de signes formels, à une esthétique immédiatement reconnaissable, voire récupérable ? Janus Lafontaine Carboni s’en méfie. Architecte et chercheuse à la très prestigieuse université de Princeton aux Etats-Unis, elle travaille sur la manière dont les espaces queer émergent, se transmettent, se marginalisent ou s’institutionnalisent, en particulier à New York, Berlin et Paris, depuis le début de la crise du sida. Son regard affûté s’attarde sur les lieux fragiles, souvent éphémères, qui bruissent de présences invisibles.